CPI vers la libération de Laurent GBAGBO plus tôt que prévu

L’actualité de ces derniers mois du côté de la Haye ont été assez dense et les choses semblent se préciser en faveur de la sortie du président Laurent GBAGBO.
Tout portait à croire que Laurent GBAGBO ne sortirait pas de prison avant 2020 même s’il était reconnu non-coupable, mais les choses pourraient aller plus vite qu’on le pense.
En effet, plusieurs éléments sont en train peser dans la balance et pourraient faire fléchir la cour en faveur de sa libération.
Premièrement au niveau de la procédure : tous les acteurs s’accordent sur le fait que la détention de Laurent GBAGBO a été longue, elle a commencé alors même qu’il n’avait aucune charge contre lui, elle s’est prolongée malgré le fait que le procureur avait été amené revoir sa copie en violation du principe de présomption d’innocence 
Deuxieme elements : le récent refus de liberté provisoire à la demande de ses avocats,
Cette demande avait eu pour la première fois l’approbation d’un juge sur trois. Ce qui laisse transparaitre un malaise au sein de la cour et un gène à la détention prolongée de Laurent GBAGBO. Cette divergence pourrait, elle aussi peser lourd dans les trois prochains mois.
Troisièmement, le procès lui-même :
Les témoins s’enchaînent et se ressemblent. Les témoins de l’accusation n’arrivent toujours pas à être de véritables témoins à charge au contraire tous sont d’une aide précieuse à la défense. Récemment, les témoins considérés comme clés qui appartenaient au grand commandement de l’armée sous le mandat de Laurent sont tous passés et sont unanimes sur le fait que l’accusé n’a jamais donné d’ordre de s’attaquer à des civils et mieux, il ne s’invitait pas dans les discussions des commandants de l’armée. Une fois de plus l’accusation peine consolider ses arguments et ça aussi pourrait entrevoir une liberté très prochaine de Laurent GBAGBO afin d’éviter à la cour un désaveu de certains pays notamment ceux d’Afrique qui ont déjà émis le vœu de se retirer massivement.
Quatriement élément la situation socio politique du pays 
Tous les acteurs sont, de plus, résolu à aller à la paix pour preuve l’allocution du Président de l'Assemblée nationale ivoirienne Guillaume SORO qui a souhaité que des actes forts de réconciliations soient posés afin que les Ivoiriens se retrouvent. Aussi, la récente déclaration d’une plateforme de la société civile ivoirienne qui a affirmé ouvertement que la libération de Laurent GBAGBO pourrait être d’un très grand avantage pour la réconciliation.
Et enfin la diplomatie
La pétition internationale pour la libération du Président Gbagbo e initiative du doyen Bernard Dadié et de l’ex- Premier ministre du Togo, Joseph Koffigoh, a obtenu plus de 25 millions de signatures en Côte d’Ivoire et dans le monde. Celle-ci démontre de la popularité du prisonnier de la Haye  mais aussi la volonté de millions personnes favorable à sa liberté.
Dans la même logique on peut l’initiative de plusieurs chefs d’Etats de zone de l’Afrique de l’ouest qui ont approché certains d Etats européens notamment celui de la France afin qu’il pèse de son poids pour la liberté de Président Laurent GBAGBO. Aussi,  faut t’ il le rappeler qu’ il y a deux ans un collectifs d’anciens chefs d’Etas africain notamment Thabo MBEKI ,ont dans une lettre publique adressé aux juges de la cour souhaité sa libération pour une véritable réconciliation.
Les trois prochains mois pourraient être décisifs et voir la liberté ne serait-ce que provisoire de Président Laurent GBAGBO être accordée.